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Dournazac en Limousin, 1920. Léon Chaland est un feuillardier réputé. Il travaille sur la propriété d'un marchand de bois à l'exploitation de ses taillis de châtaigniers. Il n'a pas son pareil pour façonner les feuillards, ces tiges de bois dont on cercle les barriques. Mais, blessé au bras sur les champs de bataille de 14-18, sa productivité baisse et il sait qu'il ne pourra plus exercer son métier beaucoup plus longtemps. Quand une cousine lui lègue sa maison à Limoges, les jalousies se déchaînent. A commencer par celle de sa femme, qui l'a quitté à son retour de la guerre mais qui se manifeste pour réclamer sa part de l'héritage. Léon se console au café du village où il se prend d'affection pour une jeune serveuse, Rose, qui cherche à fuir un fiancé violent. Dans sa nouvelle demeure limougeaude, le feuillardier découvre un tableau de facture moderne représentant une femme dont la ressemblance avec Rose le met mal à l'aise. Couvert de dettes, acculé par sa femme, Léon songe, la mort dans l'âme, à vendre son héritage. Pourtant, la solution à tous ses problèmes se trouve peut-être sous ses yeux.

Eté 1935, l'arrivée de Martha, journaliste de nationalité allemande, trouble la tranquillité d'un petit village de Corrèze...Lorsque Martha s'installe à Vignols, elle pense trouver le bonheur auprès de son futur mari, Louis Sérignac, propriétaire aisé. Mais la guerre de 1914 est encore dans tous les esprits ; l'Allemand demeure l'ennemi. L'" étrangère " doit donc affronter l'hostilité générale. De plus, les villageois sont tous marqués par le souvenir lumineux d'Amélie, la première épouse de Louis, dont un mystère entoure la disparition.Persuadée que la défunte a emporté avec elle un terrible secret, Martha va se battre, en dépit de la méfiance qu'elle suscite, pour découvrir la vérité... Avec pour toile de fond la période de l'après-guerre et la menace d'un nouveau conflit, Sylvie Anne dépeint une passionnante chronique villageoise autour d'une superbe héroïne, Martha, seule contre tous.